Crépuscule d'acier (Mnemos)
Un livre plutôt ennuyeux, où on cherche longuement l'humour et le suspens vantés par la quatrième de couverture. D'accord, la satire, un peu appuyée au demeurant, de ce qui ressemble fort à l'URSS, est parfois amusante, surtout le vieil amiral cacochyme, mais ce n'est pas très original. Quant à l'histoire, elle ne manquerait pas d'originalité, elle, le Festival est une invention séduisante, mais elle est alourdie par d'interminables descriptions technologiques plus ou moins fumeuses. Bien sūr, le concept d'espace-temps, le transhumanisme, ne sont pas des données très claires à expliquer, mais justement, ça ne sert pas à grand chose de s'appesantir dessus, et ça nuit beaucoup à la rapidité de l'action, bien que celle-ci se résume à une... bataille navale ! Toutefois, la fin rattrappe le reste, et les dernières pages sont moins soporifiques, et plus amusantes (les critiques et le lapin cyber, sans oublier un certain "bagage" valent leur pesant d'or). Donc, cet ouvrage, amputé d'une grande partie de ses longues descriptions, au bénéfice de plus de détails sur le Festival, avec une action plus "percutante", aurait fait un bon livre !