Robert HARRIS
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Fatherland    (Pocket)

Encore une uchronie sur le thème archi-classique de la victoire de l'Axe sur les Alliés ! En 1964, alors que le grand Reich, s'étendant de l'Atlantique à l'Oural, se prépare à fêter le 75ème anniversaire d'Adolf Hitler, un inspecteur Berlinois, aidé d'une journaliste américaine, enquête sur une série de meurtres de hauts dignitaires nazis à la retraite. Il s'en suit un thriller haletant, qui fait véritablement froid dans le dos. C'est d'autant plus vrai que toute cette uchronie est traitée avec un luxe de détails accentuant la vraisemblance, comme la description d'une ville de Berlin qui n'aurait pas connu la guerre, mais plutôt les bulldozers et l'architecture mégalomaniaque d'Albert Speer. Au total, Fatherland est un bouquin très noir, très désespérant, il y a peu d'échappatoire à l'horreur de cette société complètement nazifiée en profondeur.

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