William GIBSON
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Mona Lisa s'éclate    (J'ai Lu)

Non, malgré de pénibles efforts, il est quasiment impossible de terminer ce roman si bizarre et si décousu. S'il était déjà difficile de lire Neuromancien, là, ça ne passe plus ! Des personnages étranges, peu sympathiques, des chapitres hachés, sans liens ni suite, des situations incompréhensibles, et une finalité que l'on ne découvre jamais. Sans doute que pour les amateurs inconditionnels de Cyberpunk ce livre est un incontournable, mais pour les autres, mieux vaut passer son chemin sinon, on a vraiment l'impression de perdre son temps.

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Neuromancien    (France-Loisirs)

Voilà un livre qui ne saurait plaire qu'à un public capable de s'immerger dans ce monde où l'on ne sait plus ce qui est humain et ce qui est virtuel (cybernétique ? bionique ? ou autre ?), au milieu d'une faune interlope et indéterminée, dans une histoire qui est une mosaïque de situations sans que leur lien soit évident, avec un style difficile à suivre... les autres auront bien du mal à aller jusqu'au bout, s'ils y parviennent ! L'idée d'une symbiose totale entre le silicium de puissantes machines et le cerveau humain est séduisante, mais le récit est pénible, désagréable et trop déconcertant pour toucher les non habitués à l'univers cyberpunk.

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Gravé sur chromo    (La Découverte)

Touffues, baroques, souvent illisibles, ces nouvelles sont obscures et étranges. Si on entre dans l'univers de l'auteur, ça doit provoquer une intense jubilation et quelques plaisirs rares, mais si on ne parvient pas à trouver la même longueur d'onde que lui, ça devient si inintelligible que l'on se demande si on parle la même langue tant le fond et la forme sont tout autant l'un que l'autre incompréhensibles par un cerveau moyen.

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