La geste du Halaguen (Nouvelles Editions Oswald)
De la bonne "science-fantasy" qui démarre comme tout en finesse à la Robert Erwin Howard (guerrier grosbillesque plein de muscle) mais petit à petit se charge d'une aura de mystère et d'étrangeté pas désagréable du tout, bien que le sommet en la matière (le cycle du "Second Soleil de Teur") est loin d'être atteint au final. La cosmogonie de style poupée russe est une très bonne trouvaille, assez peu utilisée en science-fantasy. Quant au dénouement à base de paradoxes temporels, bien qu'un peu sec (une petite dizaine de pages supplémentaires n'aurait pas été un luxe), il n'a rien à envier à "La fin de l'eternité" du bon docteur.