Andreas ESCHBACH
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Kwest    (L'Atalante)

Un chef d'oeuvre ! Réellement ! Un space opera extraordinaire, avec des personnages profonds et attachants, un déroulement passionnant et inattendu, une écriture concise, précise, avec des chapitres courts et enlevés. Une unité de lieu, aussi, puisque tout se passe au sein d'un vaisseau intergalactique abritant une foule d'humains de différentes castes, avec des planètes inconnues, des sauts dans l'hyper espace, des espèces intelligentes non humanoïdes. En plus de ce dépaysement incontestable, de tous ces ingrédients aussi harmonieusement amalgamés, de ce voyage dans l'espace et dans le temps, qui pourraient faire à eux seuls l'intérêt de cet ouvrage, on y trouve des connotations sociologiques originales, et, vers la fin, une échappée philosophique, presque métaphysique parfaitement crédible et cohérente. Un livre remarquable, comme on en rencontre peu et qu'on n'oublie pas facilement.

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Des milliards de tapis de cheveux    (L'Atalante)

L'argument de ce livre est original et intéressant. C'est écrit de façon vive, avec de courts chapitres qui représentent chacun presque une histoire complète, en tous cas celle d'un personnage ou d'un événement qui se rejoindront petit à petit, au fil des pages. Par contre, c'est un livre triste, pessimiste, qui laisse un arrière goût d'amertume, une impression générale de mélancolie. Des univers très différents s'y côtoient, de la plus haute technologie jusqu'à une vie des plus primitive, il y a des étoiles qui disparaissent, et des trous noirs aussi... Le seul véritable reproche que l'on peut faire à cet ouvrage, c'est la fin. Là, l'auteur, afin de débrouiller les écheveaux de son intrigue, fait intervenir un nouveau personnage qu'il fait agir dans le cadre d'une action incongrue et absolument pas crédible. D'accord, on a ainsi le dernier mot de l'énigme, mais la façon choisie pour exposer la conclusion est aussi douteuse que décevante.

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