Alain DAMASIO
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La horde du contrevent   (La Volte)

Un roman qui commence par cette phrase : "A la cinquième salve, l'onde de choc fractura le fémur d'enceinte et le vent sabla cru le village à travers les jointures béantes du granit. Sous mon casque, le son atroce du roc poncé perce, mes dents vibrent..." peut-il être lu entièrement ? On peut avoir des doutes, parce que si le surréalisme passe très bien dans la poésie (la terre est bleue comme une orange...), dans un ouvrage épais et dense, encore faut-il que les mots aient le sens qu'on leur prête habituellement pour qu'il soit intelligible ! Donc, un vocabulaire bizarre, plus une histoire qui aurait pu être originale et poétique mais qui s'englue dans le charabia affecté de l'auteur, font que le livre tombe des mains à la cinquantième page !

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