Ravages (Folio SF)
D'abord, ça commence mal, avec l'histoire sucrée du méchant animateur radio richissime qui veut séduire la pure jeune fille, elle-même convoitée par un jeune homme courageux et ami d'enfance, le tout au milieu d'une technologie omniprésente. Puis, ça va mieux, et les description de l'apocalypse sont fort suggestives, et auraient fait un bon scénario de film catastrophe. Mais la fin est une catastrophe (littéraire, celle-là) écoeurante d'une philosophie de quatre sous émanant d'un soixante huitard plus attardé que de coutume, machiste et utopiste jusqu'à la nausée. Ah, le retour à la terre, (de préférence dans le Midi, il est plus confortable de s'y promener à poil qu'en Bretagne) avec polygamie, pour que la main d'oeuvre (féminine, bien sūr), soit nombreuse, et aliments naturels... que de poncifs et de concepts éculés ! Un mauvais livre, à brūler, comme le font de tous les livres les héros à la fin, en sauvant peut-être uniquement les 100 pages du milieu, et encore, parce que l'auteur, resté purement descriptif, n'a pas jugé bon d'expliquer les raisons du cataclysme, objet de sa soi-disant philosophie.