Iain BANKS
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Excession    (Ailleurs et demain)

Eblouissant, époustouflant, ébouriffant, on manque de qualificatifs pour ce space opera supra galactique qui explose en feu d'artifice sur près de 500 pages. Il y a des vaisseaux pensants, des drones qui n'ont rien à envier à R.Daneel, des orbitales étranges, des planétoļdes asservis, des Affronteurs aux multiples turpitudes, des avatars divers et... une excession ! Au milieu de ce tourbillon, à une vitesse largement supraluminique, le lecteur sort de là complètement abasourdi, ne sachant plus du tout dans quel univers parallèle Ian Banks l'a entraîné. D'autant plus que ce récit n'est pas un modèle de limpidité et de clarté littéraire, la trame est complexe, les traîtrises nombreuses, plusieurs actions se déroulent dans plusieurs lieux différents en même temps, il y a des retours en arrière, c'est tout sauf une histoire linéaire ! Totalement dépaysant, complètement loufoque pour certains, remarquablement génial pour d'autres, on n'en sort pas indemne, ça, c'est sūr !

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Le sens du vent    (Ailleurs et demain)

Un ouvrage difficile, difficile d'y entrer, difficile à suivre. Un monde étrange, bizarre, des créatures que l'imagination humaine normale à du mal à se représenter, des décors tout aussi curieux, et, au moins durant les cent premières pages, pas d'action, ou alors des actions ponctuelles que l'on ne parvient pas à accrocher entre elles. On a l'impression que seul l'auteur sait où il est et où il veut en venir, et que le lecteur n'a qu'à suivre, si il peut, l'antithèse d'un roman racoleur. Dans ce récit, les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être, mais on ne saurait dire à quoi réellement elles ressemblent ! Peut-être d'aucuns prendront plaisir à lire ce livre aussi méticuleusement obscur...

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ENtreFER    (Présence du futur - Denoel)

Un petit livre bizarre et déconcertant. On ne sait jamais si on est dans le rêve ou dans la réalité, si le héros fantasme, s'il a bu, s'il est drogué, s'il raconte des événements réels ou des élucubrations oniriques. Il y a des pages incompréhensibles, aucune frontière et aucune rationalité. Il est difficile de dénouer un écheveau aussi embrouillé, aux limites aussi floues, à moins d'entrer directement dans la logique (floue elle aussi) d'un récit troublant. On peut dire que ça laisse une impression ambiguė : d'un sens, la transposition du réel dans le cerveau d'un homme dans le coma est intéressante, mais la façon de traiter le sujet laisse perplexe.

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