Un cheval dans la salle de bains (Folio SF - Denoel)
Qu'est-ce que c'est que ce livre ? Voilà la première question qu'on se pose pendant les premières pages. Une parodie ? Un pastiche ? Une histoire tout à fait loufoque et farfelue ? Mais alors, pourquoi parle-t-on de science-fiction ? D'autant plus que ça semble plutôt dériver vers l'enquête policière... alors on continue, dans un univers étrange où on cotoie un cheval (que fait-il dont dans cette salle de bains), un moine électronique, un professeur de Cambridge plus vrai que nature, un programmeur informatique, un dirigeant d'entreprise tout étonné d'être mort.... tout ça dans une farandole jubilatoire totalement nonsense ! Et au fait, oui, c'était bien de la science-fiction !
Le guide du routard galactique (Présence du futur - Denoel)
C'est marrant, désopilant, hilarant, plein d'un humour incisif, corrosif, allusif, à mi-chemin entre les Shadoks et le nonsense british, plus sain qu'un médicament anti stress, ce petit livre procure un plaisir jubilatoire dont il ne faut pas hésiter à abuser.
Dernier restaurant avant la fin du monde (Présence du futur - Denoel)
Complètement loufoque, farfelu, absurde, insensé, mais... irrésistible ! Ce livre désolera les uns, enthousiasmera les autres, tout dépend du sens de l'humour que l'on a, et de l'adhésion ou du refus à une histoire aussi inénarrable que burlesque.
La vie l'univers et le reste (Présence du futur - Denoel)
Bof, bof, bof, celui-là est loin d'être le meilleur de la série ! A force de pousser le nonsense dans ses derniers retranchements, on en arrive à mettre des mots les uns à côté des autres, à faire se succéder des situations sans aucun rapport entre elles, et le mélange final devient aussi ahurissant qu'incompréhensible. On essaye de s'intéresser à l'histoire, de rire aux scènes les plus incongrues, mais ça sonne faux, et ce n'est même pas drôle. A lire, uniquement si on veut dire "je les ai tous lus !", mais si on saute celui-là, ce ne sera pas une grande perte.
Salut et encore merci pour le poisson (Présence du futur - Denoel)
Il s'agit du quatrième tome de la fameuse trilogie du routard galactique ! Une bien grande déception par rapport aux trois précédents. C'est absolument plat, on s'ennuie bien souvent, et l'humour se fait discret. Douglas Adams a totalement épuisé ses recettes mais tente malgré tout de faire du neuf avec du vieux. C'est dommage, surtout que le traducteur fait ce qu'il peut pour sauver les meubles, mais il est totalement desservi par un texte original qui manque d'inspiration. A éviter ... et passer directement à la suite (voir ci-dessous). (A)
Effectivement, ce n'est pas particulièrement drôle, mais surtout, l'histoire (s'il y en a une), est totalement absurde, ça n'a ni queue ni tête, et l'on se demande si l'auteur a réellement voulu raconter quelque chose, ou s'il a mis bout à bout des phrases qui n'ont aucun rapport entre elles. Ce n'est même pas loufoque, ni dingue, ni fou, comme le " dernier restaurant.. ", c'est.. vide, ce qui est bien pire. Il n'y a que le routier poursuivi par la pluie, que l'on pourrait repêcher (si l'on peut dire).(H)
Globalement inoffensive (Présence du futur - Denoel)
On pouvait s'attendre au pire après le ratage total du quatrième tome de la trilogie du routard galactique. Eh bien non, la surprise n'en est que plus heureuse. Ecrit plus de huit ans après Salut, et encore merci pour le poisson, douglas Adams n'a pas cherché à faire une suite uniquement pour pour faire une suite au " Routard ". Cette fois-ci, il a su créer une véritable histoire (si tant est qu'il y en ait eu une tout au long du " Routard " !) et surtout recréer l'atmosphère humoristico-parodico-déjantée des premiers tomes des aventures d'Arthur Accroc et de Ford Escort. Le tout bien entendu admirablement rendu en français grâce aux talents de Jean Bonnefoy. A lire absolument pour tout savoir sur la version 2 du Guide du routard galactique ainsi que sur la théorie de l'E.D.M.G. (Ensemble Du Micmac Général) ! (A)
On retrouve dans l'inénarrable histoire des aventures de Ford Escort et d'Arthur Accroc l'humour du premier tome de la série, avec le côté " nonsense " poussé à l'extrême, le sens de la parodie, les trouvailles réjouissantes, et une foule de détails à " déguster " un jour de cafard. Encore plus délirant que le premier, si c'est possible, sans doute plus riche aussi, plus fouillé dans l'absurdité et le décalage des situations, un petit chef d'oeuvre dans son genre ! (H)